Il y a encore tellement de résistances, à rentrer dans nos systèmes et mondes intérieurs, et accepter nos ombres pour les transmuter et soutenir celles de l’humanité. Dans un monde encore tourné vers le faire faire faire, la rapidité et la surproduction, nos Consciences ne sont pas habituées à se mettre en repos, à aimer la patience et le silence, et s’autoriser à incarner sa Joie et à jouir face à un monde chaotique en train de mourir. L’anorgasmie, l’inhibition du désir sexuel, la baisse de l’énergie sexuelle & la libido, l’éjaculation précoce peuvent arriver progressivement ou soudainement, et s’entretenir vicieusement dans le quotidien de la personne si ces signes attendent des mois et des années avant d’être véritablement écoutés et reconnus. Ces signes sont un message et expriment une cause profonde, parfois il s’agit d’une cause organique où le psychologique, la conscience psychique, renforce la plupart du temps le trouble, et le mal être de la personne. En sexologie c’est toutes les sciences qui doivent se réunir et s’unir pour une santé intégrative.

L’automne avec l’hiver nous invite à ralentir le temps, ce temps linéaire qui est une convention parmi tant d’autres créée par l’humain, cette saison nous invite à laisser mourir de vieux schémas et comportements, des croyances limitantes, des pensées qui nous accaparent, des fonctionnements qui nous emprisonnent dans ce que nous ne sommes pas. Et c’est une aubaine pour se délester de ce que nous ne voulons plus, faire de la place, faire de la place à la personne que nous somme véritablement, celle qui veut émerger et qui veut se sentir vivante et faire briller sa flamme, activer son énergie sexuelle, ce désir conscient et aimant qui exprime ce besoin primordial d’exister, d’être aimé.e et d’aimer.

Cette saison nous dit qu’il ne sert à rien de toujours en faire plus, de toujours vivre plus de sensations, plus d’orgasmes, plus de repas et d’invitations, plus d’activités, plus de lectures, plus de stages, plus de formations, plus d’analyses … Être, simplement être présent.e dans ce qui est là, en silence et en confiance. Nous avons oublié la puissance créatrice et transformatrice du silence. Ressentir et Être, dans l’intimité, la vie et la sexualité, s’autoriser la vulnérabilité, accepter sa responsabilité, s’autoriser à briller avec toute l’ombre de l’humanité, et l’illuminer avec nos multiples renaissances et nos alchimies incarnées.

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